Jouer au poker en famille

Mes frères m'ont appris à jouer au poker.

J'étais probablement en CE2 et Jeff et Stew étaient au lycée. Ils ont pensé que j'étais une cible facile. J'étais très entreprenant et j’ai toujours eu de l'argent de vendre des bestioles de porte en porte et passant par les bois avec mon chariot rouge (de Sears, pas de Radio Flyer…maman a obtenu un rabais!), rassemblant des bouteilles en verre  et les échangeant  à la Grand Union pour une pièce de cinq centimes. Pour un gamin de 8 ans, j’étais chargé! 

Bien que vaguement, je me rappelle d'être très bon aux jeux de cartes. J'ai gagné probablement plus souvent que j'ai perdu. Le problème était que mon frère ainé, Jeff, menacerait de me battre si je ne lui rendais pas son argent, et mon autre frère, Stew, pleurerait si je ne lui rendais pas ce qu'il avait perdu (ou le disait à maman, et elle me faisait lui rendre). Habituellement, après 2 à 3 heures de jeu, nous finissions le jeu à égalité, que j'aie gagné ou pas. 

Beaucoup de choses ont changé depuis, et certaines n'ont pas. Jeff peut plus ne menacer de me battre si je prends tout son argent. Stew, cependant, pleure encore. Mais je garde son argent de toute façon. Sauf quand il se plaint avec maman. 

Ce qui m’a donné le thème de cet article : jouer au poker avec votre famille. 

D'abord, jouez pour des centimes ou pour du beurre. Bien que vous ne puissiez pas gagner une somme énorme, vous ne pouvez pas perdre beaucoup non plus, et ce sont des gens que vous allez revoir de temps en temps. Le poker en famille devrait être pour l'amusement, pas pour de l’argent. 

Deuxièmement, indiquez l’heure de coupure. Il y a toujours quelqu'un qui ne veut pas ne s'arrêter pour aucune raison. Placez l’heure de coupure avant de commencer et vous aurez une expérience plus harmonieuse. 

Troisièmement, laissez tout le monde jouer. S'ils sont assez âgés pour le comprendre, ils sont âgés vieux pour participer. En plus, c'est une bonne expérience pour créer des liens. Rien n'indique l'amour comme parier avec papa. 

Aujourd'hui je joue dans des jeux de poker où des centaines de dollars sont misées en une main. C'est amusement. Je l'apprécie. Mais pas autant que les jeux pour des centimes ou pour du beurre que j'ai joués avec mes frères, jadis, quand j'étais en CE2.