Michael Craig
Michael Craig, un ancien avocat devenu auteur devenu un savant du poker, est l’auteur du livre grand succès, The Professor, the Banker, and the Suicide King: Inside the Richest Poker Game of All Time. Publié au début de la Série Mondiale de Poker 2005, le livre décrit l’histoire derrière le jeu d’enjeux ultra-hauts en le banquier du Texas, Andy Beal, et un groupe de joueurs de poker des plus applaudis, tells que Doyle Brunson, Ted Forrest, Jennifer Harman, Todd Brunson, Chip Reese et Howard Lederer. M. Graig raconta récemment à Poker News Daily ses expériences au moment d’écrire le libre.
Poker News Daily: Vous êtes gradué de l’école de droit de l’université de Michigan et vous avez exercé le métier pendant 15 ans. Comment êtes-vous devenu écrivain?
Michael Craig: J’ai toujours eu de l’intérêt pour l’écriture et le processus créatif. Quand j’étais en secondaire, quand j’étais à l’université, quand j’étais à l’école de droit, je réussissais bien quand j’écrivais des choses ou quand je faisais des projets facultatifs dans le même genre… des journaux et des choses comme ça. J’ai enseigné écriture légale pendant un an avant d’exercer en droit.
Près de la fin de ma carrière légale, j’ai commencé à faire quelques travaux d’écriture en tant que freelance. J’ai écrit une série d’articles pour Penthouse, un autre pour Cigar Aficionado et deux ou trois de plus pour d’autres revues. C’est quelque chose que j’ai toujours vu comme un hobby, un hobby du quel je devenais de plus en plus actif. Même après avoir quitté ma carrière en droit, je voyais encore l’écriture comme un hobby ; j’ai publié deux livres au sujet d’affaires et les finances, puis j’ai écrit beaucoup pour des revues dans le même domaine en 1999, 2000, 2001.
Une fois cela fini, ayant écrit deux livres pour une maison d’édition de commerce nommée Career Press… (et) m’avoir mouillé les pieds, j’ai pris quelques sujets banaux. J’ai passé deux ans à la recherche d’un agent, développant des projets très grands et ambitieux et sans aucun succès.
PND: Ce n’est pas la même chose entendre parler du jeu d’Andy Beal et une autre être là avec les plus grands joueurs. Comment avez-vous fait pour entrer dans ce cercle?
Michael Craig: La raison principale est parce que je le voulais. D’un autre côté je pourrais dire (d’un ton sarcastique) que je suis très doué grâce à mon diplôme universitaire et que j’étais un avocat de classe, que je menais des cas et des dépositions pour des directeurs généraux. Donc, je pouvais avoir accès direct à ces gens là. Je veux dire que d’un côté je n’avais pas peur de m’approcher, mais d’un autre je pensais que c’était quelque chose que je voulais vraiment faire. J’ai passé quelques mois pour développer des sources secondaires ; petits enjeux réguliers dans la salle de poker du Bellagio, les gens qui me disaient quelles étaient leurs dernières infos ou les dernières rumeurs.
Une des nouvelles que j’ai appris était que l’un des nos (M.Graig et sa femme) amis est allé au lycée avec Barry Greenstein. Elle me l’a dit juste avant qu’il gagne en Tunica. Ce ne veut pas dire que Barry Greenstein avait plus de succès après Tunica, mais beaucoup plus reconnu. Elle me raconte au sujet de ce gars et je n’avais pas la moindre idée de quelle était sa connexion. Je pensais simplement, n’importe quel joueur de poker de grands enjeux augmenterait le chiffre, au moins le joueur de grands enjeux que je connais. Vous commencez à entendre son histoire, je gars joue et gagne à des grandes parties depuis des années, et dans les plus grands jeux au monde, puis je me rends compte que c’est l’un des membres qui était entrain de jouer contre Andy Beal. J’ai eu une conversation avec lui – il a été très gentil et très amical. Il m’a dit qu’il ne pouvait pas me donner des infos au sujet de la partie (ce fut en février - mars 2004), mais je sentais que j’étais un peu plus proche.
Après une de mes sources secondaires m’a aidé. Quelqu’un m’a offert me présenter à Mike Matusow, qui ne faisait pas partie du jeu, mais (il) m’a dit, « Mike a une option pour tout. » Il ne fait pas partie de jeu d’Andy Beal, mais au moins tu seras un peu plus près. J’ai fini par être invité à la réalisation d’une vidéo. .. Ils étaient entrain de filmer sa vidéo d’instructions, ils cherchaient des joueurs, des extras et Mike était l’un des commentateurs. Donc je suis entré là dedans sous des fausses prétentions. Tout le monde était soit un ami, soit un membre de la famille, et me voilà, quelqu’un qui était là de façon clandestine. Todd Brunson était l’autre commentateur, et deux semaines s’étaient écoulées depuis qu’il avait joué contre Andy Beal pour $100,000/$200,000. J’ai essayé de dire à Todd avec beaucoup de précaution que je pensais écrire u livre au sujet des grands enjeux au poker… et Todd n’aurait pas pu être plus gentil (attaque). Il m’a dit qu’il était temps que quelqu’un écrive là-dessus.
Cela déclanchat d’autres choses. J’ai réussit à me rapprocher d’autres joueurs… « Vous pouvez demander à Todd à propos de moi. » Howard Lederer m’a beaucoup aidé. C’est lui qui m’a présenté Doyle (Brunson), et à Jennifer Harman. Puis Doyle me présenta à Andy Beal. Une masse critique se forma, puis tout s’est déroulé très rapidement.
PND: Est-que un joueur en particulier s’est accommodé pour vous ?
Michael Craig: Tout le monde s’est accommodé. J’ai eu une interview de quarante minutes avec Doyle Brunson une fois et c’était clair que je ne pouvais pas m’assoir là et lui parler pendant des heures. Il quitta sa partie de $2000/$4000 pour moi… Ce n’est pas qu’il me donnait du temps sans limites, mais d’un autre côté il m’a beaucoup aidé.
Howard Lederer m’a permit de l’interviewer, je crois, trois fois, ça pourrait être quatre, je devrais réviser. Aucune de ces interviews avaient une heure de démarrage ou de fin et je demandais des questions jusqu’à… qu’il devait partir faire autre chose.
Ted Forrest, je l’ai interviewé, tout compte fait, six heures, huit heures, neuf heures. Un soir il était entrain de conduire vers, je crois, que Connecticut, ou quelque part en Nouvelle-Angleterre, donc il devait parler au téléphone… et il me laissait lui demander ce que je voulais… Il fut incroyablement généreux avec son temps.
Mais presque tous les principaux que j’ai interviewés m’ont beaucoup aidé. J’ai interviewé Jennifer Harman trois fois, la première fois très rapidement après sa transplantation de rein. Elle partagea de l’information au sujet de livre qu’elle garde avec ses résultats depuis qu’elle est devenue pro. Todd Brunson fut très sincère lors des interviews. Barry Greenstein m’a permit de l’interviewé pendant longtemps plusieurs fois et commentait sur les morceaux du manuscrit entre les parties de $4,000 et $8,000. Et Andy Beal, étant un homme si privé qui n’a rien à gagner en coopérant et toutes les raisons pour considérer mon projet comme une intrusion, n’aurait pu me donner plus d’aide.
PND: Les scènes représentées dans le livre pourraient avoir fait quelques photos intéressantes. Pourquoi pas de photos, spécialement décrite de Beal et la masse de jetons alignée sur la table ?
Michael Graig: La combinaison de date limite serrée et la possibilité que j’aurais du prendre du temps pour négocier les droits pour utiliser ces photos, l’a rendue peu pratique.
La photo que j’aurais aimé utiliser, est celle où je décris (dans le livre) : Andy Beal avec l’argent de tous, Jennifer Harman, après Doyle Brunson, après Ted Forrest… Ted avait quand même une expression assez placide. Tandis que Jennifer et Doyle devaient vraiment lutter pour sourire, ce qui est compréhensible sous les circonstances. Les deux m’ont dit… qu’ils avaient eu du mal et bien qu’ils ne sentent pas qu’Andy s’en vanter… ils n’étaient pas de très bonne humeur là-dessus. Je veux dire, ils ont du emprunter de l’argent pour pouvoir jouer une fois de plus contre lui. Bien qu’ils aient de biens hors du poker, c’est une situation inconfortable.
Obtenir des droits sur des photos est un peu compliqué, si j’aurais eu un an, c’est possible que j’aurais pu travailler à ce sujet, mais le sujet d’à qui appartiennent les droits est un chemin très épineux. C’est discutable qu’ils appartiennent au Bellagio, au photographe du Bellagio qui fut embauché pour prendre des photos, ça pourrait être Andy Beal qui acquit un contrat pour que la photo soit prise. Andy m’a dit qu’il n’avait aucun problème à ce sujet si tout le monde était d’accord… cela est encore plus compliqué.
PND: Est-ce que tout le monde montra de l’intérêt pour que le livre devienne un film ? Qui pensez-vous pourrait jouer le rôle d’Andy Beal ? Et les joueurs ?
Michael Craig: J’ai reçu deux demandes déjà, rien de très sérieux. Je pense que quelqu’un viendra avec une proposition, mais ce n’est pas quelque chose que je promotionne en ce moment.
James Woods aime le livre et il serait parfait pour jouer Andy Beal. Une chose que je pense est très difficile pour imaginer le film c’est le fait que c’est une seule pièce.
Je crois que George Clooney serait fantastique pour le rôle d’Andy Beal, sauf qu’il ne voudra pas jouer dans ce film ou un producteur ne voudra pas lui payer ce qu’il demande car il aura quatre autres qu’il devra payer la même somme d’argent. Son rôle n’est pas si important, si tu le fais jouer Andy Beal tu ne peux permettre que n’importe qui joue le rôle de Doyle Brunson, Howard Lederer, Barry Greenstein ou Jennifer Harman .
Pour Doyle Brunsonn: Jack Nicholson. Ecrit bien mes mots, Jack Nicholson EST Doyle Brunson.
James Woods m’a dit que l’acteur idéal pour jouer Ted Forrest serait lui même. J’ai entendu que Cameron Diaz a demandé à Ellen Degeneres de lui apprendre à joueur au poker, alors elle pourrait jouer le rôle de Jennifer Harman.
PND: Vous avez mit un titre très intrigant pour votre livre. Comment êtes-vous arrivé à ce titre ?
Michael Craig: Quand j’ai vendu le projet… il fut vendu sous le titre The Big Game, qui était en fait un raccourci de The Biggest Game In Town, qui est pour moi le meilleur livre sur le poker jamais écrit. Il m’a influencé deux choses, mon écriture hors du poker et sur le fait de devenir joueur professionnel de poker. Il fait que le poker ait l’air beaucoup plus intéressant de ce que je n’avais jamais pensé.
Warner, après le succès de Positively Fifth Street et la nature littéraire du titre, m’a dit : « Nous voulons un titre plus littéraire. » Alors je leur ai proposé 13 titres différents et l’un d’entre eux était très long et très américain, je crois que s’était The Banker, the Professor, the Goddess of War, the Bulldog, and the Suicide King. Ils finirent par placer « the professor » avant « the banker » et me dirent que le titre était trop long, qu’il fallait le faire plus court. Alors on a quitté « the bulldog » et « the goddness of war », « the bulldog » était Todd Brunson – aucun de ces surnoms a jamais était utilisé pour eux, c’est partie de la beauté de tout ça, c’est qu’à part Howard Lederer, ils ont tous des surnoms inventés. Personne l’appel Howard Lederer à part Mike Sexton et Vince Van Patten ; maintenant d’autres commentateurs l’appellerons comme ça aussi. Ses amis l’appel « Bub . »
J’ai surnommé Todd « the bulldog » car quand les gens décrivent sa façon de jouer contre Andy Beal ils utilisent le mot « bull » (agressif), à cause de la façon tenace dont il joue au poker.